La sexualité - thérapie-


Psychanalyse - psychothérapie en ligne -thérapie de couple - 35€ la séance d'une heure

C'est par « ma » psychanalyse que j'ai pu retrouver la mémoire de ce que j'avais vécu dans l'enfance et surtout ses influences dramatiques sur ce qu'a été ma vie d'adulte.

Comment se déroule une consultation ?


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Il ne faut pas s’y méprendre, la sexualité n’existe que pour la reproduction de notre espèce en l’occurrence, pour toutes en général. Elle est fondamentale pour retransmettre la vie. Les organes génitaux se sont transformés au rythme des évolutions qui elles mêmes se sont retransmises par ces organes. Plus fort encore, pour nous inciter à nous accoupler, acte indispensable dans notre cas pour la reproduction, la « nature » offre aux corps un immense bien être dans cet acte, si puissant que l’esprit s’y perd un instant ce qui explique d’ailleurs que certains esprits forts et bien pensant souhaitent réduire la sexualité à l’insémination artificielle, refusant la nature jusqu’à la cacher, acceptant tout de même les plaisirs qu’elle leurs procure dans d'autres domaines tels que les bonnes bouffes. (Lire sur le site, « abus de savoir abus de pouvoir », connaissances accumulées et impuissance physique).

Hétérosexualité: Scène érotique entre un jeune homme et une hétaïre. Détail d'une œnochoé attique à figures rouges, v. 430 av. J.-C. Provenance : Locri (Italie).

Si je m'en tiens à ce que nous savons démontrer, «ce qui est au psychique l'est aussi au physique et vice-versa », la sexualité est liée à la création et seul l'esprit créatif peut en faire partiellement l'économie car elle apparaîtra malgré tout dans sa recherche ou dans ses œuvres.

Bref ! S’ajoutent aux plaisirs des corps, le désir de recommencer, le désir d’enfanter pour la femme et le désir de partager un bonheur familiale pour l’homme. Malheureusement cet équilibre est devenu fragile, difficile à atteindre et à maintenir. Pourquoi ? La sexualité est la fonction naturelle qui est la plus contrariée, refusée, ridiculisée, bafouée, déviée et pourtant, elle résiste parce qu'elle apporte la vie et la vie s’accroche comme l’esprit s’y accroche quand il risque de la perdre. La vie de l’esprit donne un sens à la vie du corps, la vie du corps donne le support à l’expression de l’esprit, tous deux ont bien dû un jour cohabiter en bonne harmonie.

Si l’esprit a pensé le corps pour matérialiser son existence (l'inverse lui serait insupportable ! Mais qui sait?), le corps échappe de temps en temps à son contrôle. Normal puisqu’il est autonome dans la plupart des fonctions (avec leurs propres intelligences) indispensables à sa propre existence ! Comme il est sujet à usure, il doit bien prévoir son renouvellement (reproduction). Comme bien souvent l’esprit ne peut en être conscient, le corps fait sans lui. Preuve en est, en moins de 50 ans, l’esprit brillant a « bouffé » le capital santé de la planète et avec, celui du corps. Certains concentrent toutes leurs pensées à trouver les rustines qui pourraient encore réparer la passoire (médicaments, technologies, biologie, etc.). D’autres espèrent pouvoir fuir (corps y compris) sur une autre planète, laissant derrière eux ceux qui ont travailler à construire leurs engins, baigner dans leurs poubelles.

Plus fort encore, d’autres refusent au corps sa part d’autonomie et n’ont de cesse a prier l’esprit (ou à s'auto-flageller) de les pardonner chaque fois qu’ils ont failli à cette tâche ( apparition d'une érection ) de peur de quitter la planète sans avoir une place sur la terre promise (ils leurrent jusqu’à leurs corps en leurs promettant qu’en récompense à leur sacrifice, les tas d’os ou les cendres qu’ils seront devenus, feront partie du voyage). Paraît-il que les places sont rares et chères. Ceux-ci sont comme certaines chèvres, plus intéressées par l’herbe du voisin que par celle qui leurs est offerte, le pire, il en suffit d’une pour entraîner le troupeau.

Le grand Esprit n’a de limite que par la matière qu’il a besoin pour s’exprimer au mépris de celui qui la fabrique. Que cela soit l’hostie sous la cathédrale, le tableau du maître,  la fusée Ariane, la Ferrari ou l’histoire du voisin, ils ne leurrent que ceux qui y croient (nous sommes nombreux).

Nous sommes tous un peu tout ça ! Il est tout aussi difficile de le reconnaître que d’accepter que la sexualité fait partie des fonctions autonomes du corps et que tout comme la faim incite à  manger, le désir incite au rapport. Tout comme la faim inassouvie peut pousser au vol, au cannibalisme ou à la mort, le désir inassouvi peut pousser certains au viol, à l’inceste ou au suicide. La nourriture spirituelle et la pornographie, sont, semble-t-il, les seuls remèdes que l’on aie pu trouver pour ne pas sombrer dans ces extrêmes. Aimer n’est-ce pas avant tout, dans la mesure du possible, offrir à l’autre ce qui lui manque. A ce sujet, si paradis il y a, nos vieilles prostituées y mériteront de bonnes places. Le mystère et le sacré ne sont certainement pas là où nous espérons les trouver. Mépriser la sexualité, refuser de la regarder, d’en parler, ressemble étrangement au regard du supérieur sur le balayeur, des élus sur le SDF, de la France d’en haut sur le smicard, du citadin sur le paysan, etc. et pourtant, ils n’existeraient pas sans eux (regards et paroles de l’individu au sein du groupe mais tellement contraire à son comportement dans l’intimité familiale qu’il est difficile d’y prendre ses repères).

Bien que la sexualité soit devenue un sujet à la mode, un sujet qui amuse, qui fait de l’audimat et rapporte beaucoup, si vous n’êtes pas connu du grand publique, il ne faut surtout pas s’aviser à refaire devant lui ce que vous avez vu à l’écran sous peine de vous voir traité d’obsédé, de pervers et de vous retrouver sous les verrous en moins de temps qu’il ne faut pour le dire. Rendons à césar ce qui appartient………au peuple? « Le peuple ne saurait s’en servir, qu’il se contente de travailler, on s’occupe du reste. Nous sommes la tête, vous êtes les bras, vous n’avez qu’à suivre ce qui vous sera dicté ! ».

Il fut un temps où on disait que la sexualité était le café des pauvres mais de tout temps, les plus nantis ont toujours eu le repas, le dessert, le café et en surcroît, la sexualité. Hier, les orgies romaines, aujourd'hui les fins de soirées mondaines, les massages avec « finitions », les escort-girls (ou boys), les boites branchées, etc ! Pour les plus pauvres, l'inquiétude des fins de mois, les menaces permanentes de licenciement, le stress au travail, il devient difficile d'avoir une érection ou un mont de vénus gonflé ! Pire, l'impuissance sexuelle n'a d'égale que l'impuissance à sortir de leur situation ! Dans ces accumulations, les couples sont mis à rudes épreuves, mieux vaut préférer la séparation que de se noyer ensemble ! Les familles monoparentales, les familles recomposées en sont de bons exemples !

Si vous êtes à me lire sur le lien « sexualité » sur ce site, c'est que vous faites certainement comme moi et comme tous ceux qui surfent sur la toile quand nous rencontrons ce sujet. Nous sommes toujours curieux de savoir ce que d'autres peuvent en dire. Sait-on jamais, peut-être pourra-t-on enfin y trouver ce qu'on attend ou ce que l'on cherche ! Que peut-on espérer trouver sinon le miroir de nos propres pensées sur la sexualité et sortir ainsi des confusions dans lesquelles on nous a fait plonger dès notre plus jeune enfance!

Ceci dit, au lieu de tenter expliquer la sexualité, je vais plutôt essayer de dire ce que j'aimerais lire sur le net. Je dis bien « essayer » car la tâche peut me devenir périlleuse !

Voici ce que Monsieur X pourrait dire :

- Quand je dis « mon dieu-mon dieu !!! » c'est bien au mien que je m'adresse , à celui qui me répond  « pourquoi renies-tu de ce que je t'ai donné ? ». Pourquoi te résignes-tu à écouter ceux qui voudraient avant tout faire de toi un parfait élément capable de passer le travail et la rentabilité avant tout ? Un « tiens » vaut beaucoup plus que deux « tu l'auras ! » ! Le paradis doit être plein de personnes qui continuent à s'admirer les unes et les autres sur le mérite d'avoir pu rester vierges. Paradis accordé par pitié à tous ceux qui ont fait tant d'efforts et de sacrifices à appliquer ce qui leurs était demandés! L'effort mérite toujours sa récompense ! Si ce n'est pas possible et reconnu sur terre, il est normal qu'il soit reconnu et récompensé ailleurs, même s'il n'est pas appliqué dans le bon sens! Cela mérite bien le paradis, paradis ou chacun se reconnaîtra dans cette récompense bien méritée ! Paradis pour certaines victimes, reconnaissance mais pas récompense ! Paradis où la sexualité n'existe plus !

- Peut-il y avoir de plus pervers qu'un dieu capable de te donner l'instrument du plaisir et de te punir si tu viens à t'en servir ? Ce dieu ne peut être le créateur de la nature ! Il ne peut être que celui qui a créé la masturbation mentale qui a obligé la contre partie par la masturbation manuelle ou de faire de l'inceste un acte sacré !!!

- L'autorité des religions nous a mis dans la détresse sexuelle ! L'autorité politique dans la détresse financière ! L'autorité éducative dans le devoir de respecter ces deux autorités et l'autorité parentale dans l'obligation de les accepter !!! On est beau avec tout ça !

- J'en reviens à ce que nous avons tous entre les jambes ! Cela gonfle , cela mouille à notre insu malgré notre volonté de vouloir le maîtriser ! On a beau se jurer de pouvoir le dominer, force est de constater que la chose n'en n'a rien à faire ! Les taches sur le slip, l'érection du petit matin, les pollutions nocturnes, les rêves sacrilèges en témoignent ! On n'est pas à la hauteur de pouvoir résister à notre nature !

- Désirer, prendre du plaisir sans l'envie impérieuse d'une relation féconde sont des péchés! Que faire de la chose qui s'éveille!!! Impossible de se ramasser dans un coin discret pour la contenter en cachette ! C'est aussi un péché ! De plus, on ne sais plus dans ce cas si c'est la main qui prend plaisir à toucher ou si c'est le sexe qui nous donne un plaisir pour avoir été touché ! Le cerveau ne sait plus où il en est ! Le recourt à l'objet atténue en bien la confusion mais ne la fait pas disparaître ( merci l'objet pour autant qu'il ne soit pas un enfant!!!). Pire encore, si on parvient malgré tout à jouir, on culpabilisera de ne pas avoir attendu le miracle à ce que cette envie puisse être réciproque et de ne pas pouvoir être au diapason avec la personne chez qui, dans le slip ça gonfle aussi ! Rendez-vous une fois de plus raté ! Nous sommes tellement « coincé » par une éducation qui à elle seule regroupe toutes les perversités, que chacun se prend à avoir des envies qu'en l'autre n'a plus d'envie sur soi ! Débile ? Oui, quand on souffre malgré tout qu'autrui ne montre pas un certain désir de soi ! Ou quand on croit qu'il n'est pas possible que cela puisse exister !

- L'amour peut se transmettre par le bout des doigts, par la parole, par le regard, par la langue, par le sexe et par tout ça sur le corps par les cinq sens qui nous ont été donnés ! Penser que l'autre puisse fatiguer dans ses « mouvements, ses caresses » c'est souvent croire qu'il ne peut en être autrement par rapport à un vécu que l'on a oublié. Se forcer dans l « effort » physique à continuer de caresser ou de copuler pour attendre la phase finale indiquée par la jouissance est la même chose ! Aimer n'est jamais fatigant !!! Aimer ce qu'apporte la sexualité pour soi-même dans le dont et le recevoir ne peut que rassurer sur le droit au plaisir de celui ou celle avec qui on ne peut qu'espérer le partager.

- On peut mourir de ne pas l'avoir connu tout comme on peut se laisser mourir quand on reste persuadé de ne jamais pouvoir le connaître ! Mourir con ou mourir de ne pas s'être battu contre les critères qui le définissent !

- Qu'il est bon d'aimer ! Qu'il est bon d'accepter d'être aimé !J'aime envers et contre moi ce qui se passe entre mes jambes tout comme j'aime se qui pourrait se passer entre d'autres jambes ! J'aime la nature même si je pense de temps en temps qu'elle pourrait ne pas m'avoir gâté. Le vocabulaire à toujours un sens et son contraire : gâté comme le fruit qui va pourrir ou comme celui pour qui tout lui est donné? Il est tout aussi excitant de voir l'autre jouir de ce qu'on lui donne que de jouir de ce que l'on reçoit ! L e meilleur est quand les deux choses se réalisent réciproquement, c'est le nirvana ! A défaut ou dans l'espérance de celui-ci, mieux vaut entretenir le mécanisme par des plaisirs solitaires ou par des relations entre adultes consentants bien que contraire à la bienveillante morale que de le voir s'éteindre par inactivité ! Ce que la nature nous a donné pour l'accès au plaisir doit si possible être utilisé tout comme nous devons savoir apprécier cette nature qui nous laisse jouir de ses magnifiques couchés de soleil, de ces nuits étoilées, de ses arbres, de ses fruits, de tout ce qu'elle sait offrir sans compter!

- Il est quand même bizarre que l'être humain puisse faire le sacrifice d'un plaisir parmi les meilleurs et les moins coûteux qui lui soit donné, tant sur le plan santé, spirituel et psychique. Il y a de quoi s'en poser d'énormes questions ! Quand on connaît tous les sacrifices de temps, d'efforts, de pensées et d'autres que font les salariés pour leurs patrons, des croyants pour leurs dieux, des politiciens pour leurs chefs, on se demande pourquoi on n'est pas capable d'octroyer un peu de son temps au plaisirs sexuels alors qu'ils redonnent gratuitement un peu de sens à la vie !

- On a fait de la sexualité le réceptacle de tous les états d'âmes !

Dernièrement, la science, en affirmant que l'intestin a son propre cerveau, m'a confirmé ce que je soupçonnais depuis mon enfance : tous les organes du corps possèdent leur propre intelligence qui se manifeste à l'insu du cerveau administrateur, à l'insu de nos propres pensées ou plutôt à l'insu de nos pensées que nous voulons garder « propres ». Je me souviens d'avoir assisté enfant, à une triste scène que je déconseille de lire aux âmes sensibles comme la mienne : après avoir décapité une poule sur un tronc de bois, l'homme lâcha le corps de la pauvre bête. Elle se mit à courir en battant des ailes comme si elle voulait et pouvait encore s'enfuir pour échapper à son bourreau et parvînt même à passer par dessus un haut grillage. Nous l'avons retrouvée définitivement morte, bien plus loin , dans les jardins. A l'instant, je me suis rappeler ce que j'avais entendu à l'école au cours d'une leçon de morale: « tu trembles carcasse, mais tu tremblerais bien d'avantage si tu savais où je vais te mener ! », citation du vicomte de Turenne (1667). J'avais alors pensé que c'était de sa carcasse qu'il parlait et non de celle de son cheval vu qu'il m'arrivait souvent de m'obliger à faire ou a affronter alors que je tremblais de tout mon corps ! Si je n'étais pas maître de mon corps tremblant , je parvenais souvent à le calmer en le rassurant, l'encourageant, par un dialogue interne entre lui et ma pensée qui ne pouvait s'exprimer ou agir physiquement dans ces conditions. Il en était de même dans les coups qu'il prenait, les maladies qui l'attaquaient, le froid qui le saisissait.

Cela « marche » aussi sur autrui, parler au corps souffrant ou répondre tant que possible à sa demande est souvent plus efficace pour supprimer ses tensions, que n'importe quel dialogue entre esprits soit disant éclairés. L’abstinence sexuelle est souvent responsable de certaines déviances, des caractères irascibles, des violentes déprimes, de l'avarice, etc.. En prendre conscience, c'est bien quand on peut y remédier ! Une société qui se respecte ne devrait jamais laisser certains de ses citoyens sombrer dans la détresse sexuelle. Malheureusement, on préfère financer les dégâts que cela occasionne (délinquance, maladies consécutives, etc.) que de créer des structures qui pourraient professionnellement y remédier. Sujet encore trop tabou pour espérer que cela puisse changer. Sujet qui ne concerne pas les décideurs car leur rang dans la société leur permet de plaire sexuellement même si physiquement ils n'ont pas toujours tous les atouts pour séduire. On peut d'ailleurs les soupçonner d'avoir appris à jouer des coudes pour y parvenir afin user d'en obtenir cet avantage. A suivre...