Stress

Qu’y a t-il de changer dans notre mode de vie ? Le temps de travail a considérablement diminué, la pénibilité des tâches aussi, la productibilité s’est améliorée, les sécurités : médicale, routière, civile, morale et sociale sont garanties, les magasins (de loisirs aussi) sont remplis. Le petit paradis, diraient nos anciens, et pourtant…, la majeure partie de la population semble affligée d’une maladie sournoise, impalpable, insidieuse, épuisante…..inguérissable, le stress.
C’est comme si on s’épuisait à courir sur la circonférence d’un cercle, cherchant la sortie promise alors qu’à chaque tour, le cercle rétrécit, les libertés et les chances d’en sortir aussi. La récompense de l’effort et le retour attendu sur l’investissement sont comme la carotte à l’âne et pourtant, on y croit encore ! Tout l’art de celui qui tient la perche, consiste à savoir gérer la distance entre la carotte et le museau de l’âne, lui rappeler de temps en temps l’odeur, lui laisser la lécher quand il n’en peut plus, façon de lui rappeler que, demain peut-être, ses efforts seront récompensés. Si par hasard ou par fatigue, lui viendrait la pensée qu’il n’aura jamais la carotte, on lui rappellera ses devoirs d’âne en lui disant que s’il arrête, c’est l’avenir de tous les ânes qui est menacé, là commence le stress !
C’est comme si on s’épuisait à courir sur la circonférence d’un cercle, cherchant la sortie promise alors qu’à chaque tour, le cercle rétrécit, les libertés et les chances d’en sortir aussi. La récompense de l’effort et le retour attendu sur l’investissement sont comme la carotte à l’âne et pourtant, on y croit encore ! Tout l’art de celui qui tient la perche, consiste à savoir gérer la distance entre la carotte et le museau de l’âne, lui rappeler de temps en temps l’odeur, lui laisser la lécher quand il n’en peut plus, façon de lui rappeler que, demain peut-être, ses efforts seront récompensés. Si par hasard ou par fatigue, lui viendrait la pensée qu’il n’aura jamais la carotte, on lui rappellera ses devoirs d’âne en lui disant que s’il arrête, c’est l’avenir de tous les ânes qui est menacé, là commence le stress !